Les cahiers de l’Animation n°91
Présentation : D’abord il y eut les intentions et les actes. Faire partir les enfants en vacances. Permettre la découverte : de l’autre, des autres, de l’ailleurs, d’activités culturelles, sportives… à l’occasion des congés scolaires. On connaît l’histoire, c’est ce que l’on appelait les patronages, les colonies de vacances… les ancêtres des ACM d’aujourd’hui. En se retournant sur cette histoire, des observateurs ont qualifié d’animation volontaire l’engagement des acteurs pour dire les faits mais aussi le projet. Un engagement, un enthousiasme mis au service d’un projet d’Éducation populaire. Un engagement librement consenti, rendu possible et reconnu par une indemnité. Dans un champ de l’animation profondément renouvelé par le fait professionnel, chamboulé par le développement des accueils périscolaires, il y a nécessité à re-penser et instituer le cadre. Pour ne pas confondre engagement occasionnel et précarité, pour distinguer formation pour un engagement et reconnaissance professionnelle. Pour permettre l’engagement et l’initiative sociale.
Le volontariat est un mode de participation original. Dans ce cadre, s’occuper d’enfants en collectivité, lors de temps de loisirs et de vacances est une expérience précieuse, pour la construction du sens collectif.
La pêche à pied est parfois questionnée quant à son impact sur le milieu. Mais pour quelles alternatives ? La découverte du vivant est-elle plus pertinente par des livres ? Autant de questions prétextes pour revisiter une activité traditionnelle de la découverte du milieu.
Bidon, pneu, chambre à air, palette… sont des matériaux intermédiaires destinés à contenir, transporter. Le cahier central témoigne de possibles réutilisations pour fabriquer des éléments de mobilier.
Articles tirés du numéro :