Les Cahiers de l’Animation n°61
Il semblerait, à lire ici ou là les pensées virulentes accompagnant l’anniversaire improbable (un quarantenaire ?) de mai 1968, qu’un des griefs principaux tiendrait de l’abandon de toutes les formes d’autorité, surtout des adultes vis-à-vis des enfants, des enseignants vis-à-vis des élèves, des animateurs vis-à-vis des enfants dans leurs loisirs. Mais de quelle autorité parle-t-on ? D’autoritarisme ? D’obéissance aveugle ? De règles choisies ? N’y a-t-il pas de chemin possible entre la soumission et la transgression ? Dans de nombreux lieux, en de nombreux moments sur des temps de vacances, de loisirs, des temps tournés vers de l’accomplissement personnel, nous trouverons en action, du respect de chacun, du respect de tous, dans un cadre précis, précisé, habité. D’autorité.
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