Les cahiers de l’Animation n°92
Présentation : Parler de consommation dans les milieux de l’animation, c’est souvent aborder des rivages ambigus. La consommation est recherchée et vantée pour son potentiel de réalisation quand il s’agit de permettre l’accès aux biens et aux pratiques culturelles. Elle est déplorée quand il s’agit de qualifier des pratiques déliées de toute mise en perspective éducative ou émancipatrice, les fameuses « activités de conso ». Sur le terrain, c’est bien souvent à l’occasion des pratiques du quotidien – manger, se divertir, se cultiver, se faire plaisir… – que les éducateurs de tous poils pourront aider à décrypter les rouages de la société de consommation, à faire des choix conscientisés, des plus modestes avec son argent de poche à ceux qui engagent le collectif et, partant, permettent une lecture critique du monde dans lequel nous vivons.
La nouvelle réglementation du Bafa et du Bafd ne va pas « révolutionner » les formations à l’animation volontaire.
L’argent de poche n’est pas un petit sujet pour l’enfant qui le reçoit. Quel capital de possibles et de promesses de consommer ! Quel pouvoir pour un enfant que ces 4 sous reçus à l’occasion d’un départ en séjour ! Que de questions pour les adultes qui les encadrent !
Les activités équestres sont d’abord l’occasion d’une relation particulière, forte, entre l’enfant et le cheval. Le cahier central nous propose une série de témoignages à travers lesquels, plus que la technicité de l’activité. la relation éducative est au cœur des situations décrites.
Articles tirés du numéro :