Les Cahiers de l’Animation n°36
Les séjours de l’été dernier ont témoigné une fois encore de la richesse des pratiques éducatives. Des exigences apportées à l’aménagement de la vie quotidienne jusqu’à l’intervention pour le bon déroulement des activités, en séjour itinérant comme en structure fixe de centre de loisirs, la place de l’animateur s’avère décisive. Diverses situations ont permis la rencontre, la découverte de l’autre, l’enrichissement et l’épanouissement individuel et collectif, l’accès à l’autonomie et la prise de responsabilité.
La formation du Bafa a peut-être besoin d’être réactualisée. Mais cette réactualisation devra éviter tout rapprochement avec les formations à l’animation professionnelle.
Il serait temps de « toiletter » les projets éducatifs, d’en préciser le sens et la durée, comme de dire à quel public ils s’adressent, dans quel cadre social et éducatif, avec quelles intentions de transformation ou d’évolution des personnes.
Des mesures concrètes, doivent être prises pour que tous les enfants quelle que soit la situation économique et le niveau culturel de leurs parents bénéficient d’activités de loisirs de qualité.
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