Les cahiers de l’Animation n°77
On peut apprendre de chacun et à tout âge. Un groupe est riche d’une multitude de savoirs et on sera bien surpris de les voir émerger si on leur donne une occasion pour cela, si on prend le temps de les laisser s’exprimer. C’est l’un des grands mérite de l’Éducation populaire que d’avoir su poser tout à la fois la question de la démocratisation de l’accès au savoir tout en permettant à tous les savoirs d’accéder à une égale dignité. Les pratiques d’échanges de savoirs s’inscrivent dans ce mouvement et permettent qui plus est rencontre, solidarité et partage.
Le camping est souvent l’occasion d’une gestion autonome des repas par le groupe d’enfants et d’animateurs.
Autour de cette activité, se cristallise une bonne partie des occupations et de la vie du groupe : que va-t-on manger ? où fera-t-on les courses ? qui cuisinera ?… Et, qui fera la vaisselle ? Le cahier central de ce numéro a pour vocation d’aider les participants à préparer des menus équilibrés.
Quand une artiste photographe fait partager son travail à des enfants, ils ne regardent plus leurs images de la même manière.
Les codes de la photographie familiale sont déconstruits pour s’ouvrir à une expression plus profonde. Alors quand l’imagination fait ressurgir le passé enfoui, supposé, fantasmé des cachots d’un château, la créativité bat son plein.
La formation à l’animation volontaire est attestée en Allemagne par la Juleica, abréviation de Jugendleitercard, « la carte de guide de jeunesse », une cousine du Bafa français. Cette carte permet aux jeunes de prendre des responsabilités à travers leur implication active dans la vie associative.
Articles tirés du numéro :