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Vers l’Éducation Nouvelle n°556

« Traditionnellement garante de l’accès au savoir pour tous et toutes, l’école d’aujourd’hui est de plus en plus appréhendée comme un pilier de protection sociale, dans la mesure où elle fait face à une prise en charge différenciée de la jeunesse en difficulté. Dans cette optique, le phénomène du décrochage scolaire en est la forme la plus exacerbée puisqu’elle interroge sur sa capacité à maintenir et/ou récupérer les élèves affectés. Pourtant, le décrochage apparaît bien souvent comme le résultat d’un processus nourri par des facteurs internes et externes à l’institution scolaire. En ce sens, « l’école ne peut pas tout » et il est important de rappeler la nécessaire collaboration entre institutions comme l’Éducation nationale, les conseils régionaux et les associations ». Tels étaient les propos d’ouverture du président de l’association territoriale des Ceméa de Picardie d’un colloque national organisé à Amiens, en avril dernier, autour des questions d’innovation comme moyen de lutte contre le décrochage scolaire. Après un travail de recensement des différents dispositifs existants, de réflexion sur les processus multifactoriels à l’œuvre dans cette déscolarisation et de repérage de ressources, d’actions menées et de complémentarités possibles, ce colloque se voulait un temps de valorisation de pratiques, de dispositifs et de structures dans une perspective de mise en avant des complémentarités… tout en les questionnant. Ce dossier propose une série d’articles écrits par plusieurs intervenants du colloque dont les contributions nous permettent de prolonger et de mutualiser ce temps de réflexions. Qu’ils en soient ici remerciés.

octobre 2014

Vie Sociale et Traitements n°124

Présentation :
La prison existe, et probablement encore pour longtemps.
Créée pour punir, elle est également censée être un lieu de réhabilitation de soi et de prévention des récidives.
C’est ce versant « éducatif » qui la rend supportable pour notre humanité.
Mais on sait ce qu’il en est en réalité : peu de travail socio-éducatif, des soins médicaux largement perfectibles, des conditions de détention indignes…
Alors, comment ceux qui y travaillent supportent-ils d’y intervenir ?
Y a-t-il un travail possible en prison, qui respecte la dignité des personnes privées de liberté ?
Quelles ouvertures y sont possibles, portées par les intervenants du quotidien et par des intervenants associatifs extérieurs à l’institution ?

octobre 2014
octobre 2014

Vie Sociale et Traitements n°123

Présentation : Il y a les situations de mixité interdites, possibles, choisies, réfléchies, imposées… Il y a les approches techniques de la sexualité, réduite aux relations sexuelles : contraception, assistance technique, assistance humaine… Il y a les couples qui se constituent, amour et parfois projets, avec alors la discussion permanente sur la procréation, qui plus est quand on estime que les personnes sont fragiles et qu’on s’interroge sur leurs capacités de décision puis de portage. Il y a l’hyperféminisation des métiers du soin et de l’éducatif, avec à la clé des stéréotypes de genre peu réfléchis et largement reproduits. Derrière tout cela, il y a à la fois le « droit à » pour les usagers, et les risques permanents d’envahissement et de normalisation institutionnelle. À quand une recommandation de bonnes pratiques portant sur la « bonne » sexualité à la charge des institutions ? Les institutions peuvent-elles s’en mêler sans s’emmêler ?
Dossier coordonné par Monique Besse et Jean-Pierre Martin

juillet 2014
juillet 2014

Les cahiers de l’Animation n°87

Les séjours à l’étranger pourraient être le déclencheur de cette réflexion sur l’aventure éducative. Sommés de déposer des itinéraires avant de partir, les voyageurs seraient-ils fatigués d’arpenter des chemins balisés et rebattus, de consommer du monument et des clichés de la World Company ? Non, si l’on en croit le succès de ces séjours auprès des adolescents et le développement d’un secteur marchand qui l’accompagne. Pour autant, quand l’animateur pose son sac, il ne manque pas de s’interroger… Peut-on encore vivre l’aventure dans un séjour itinérant à l’étranger ? Et puis, au juste, qu’entend-on par aventure que l’on aille très loin avec des ados ou ici, tout près, avec des plus petits ?
Et si, pour un organisateur, l’aventure, aujourd’hui c était le projet de construire un centre de vacances tout neuf ? Un centre de vacances adapte au projet éducatif disposant de locaux propices à soutenir les fonctionnements souhaités ?
Le terrain d’aventure est ouvert sur le quartier, visible depuis les immeubles. On y vient comme on irait au parc. gratuitement, sans système d’inscription. Les enfants y construisent des cabanes entre les arbres sous l’œil d’animateurs attentifs à proposer un espace de liberté.
Le cahier central propose différentes activités pour entrer dans la danse, des amorces qui par le jeu ouvrent à des explorations : chercher des gestes. des postures, des communications avec les partenaires… Des jeux à consignes pour que danser soit l’expression d’un corps qui explore et éprouve.

juillet 2014