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Les cahiers de l’Animation n°86

Pour beaucoup, la marche à pied ne suffit pas. Il faut tenter de faire autrement pour aller plus vite ou plus loin, pour s’adapter au milieu et aux éléments ou pour la beauté du geste, le plaisir de repousser les limites de la gravité, franchir des barrières, marcher sur l’eau, éviter les péages… Quoi de plus jouissif que de s’inventer tout à la fois ingénieur et aventurier ? Transformer des matériaux de récupération en un carrosse pour dévaler les rues de la ville, de planches et de bidons, construire un radeau pour descendre des fleuves impassibles… Des activités pour donner corps à nos rêves, se laisser guider par le souffle des vents portants de nos imaginaires.
Apprendre à faire du vélo. C’est un pas de plus dans la conquête de l’autonomie pour l’enfant Il impliquera maîtrise et discipline sur la route mais il permettra aussi d’aller un peu plus loin et d’élargir l’horizon des possibles, de faire des rencontres et des découvertes.
Les besoins des enfants sont multiples. Sans doute faut-il nous en souvenir en cette période d’aménagement des rythmes scolaires et du temps de l’enfant pour ne pas nous égarer dans le remplissage frénétique des derniers espaces vacants qui lui restent.
Le Cahier central nous propose 8 fiches d’activités pour découvrir le bord de mer, autant d’occasions d’être curieux, créatif,d’avoir les sens en éveil, de réfléchir aux liens que nous tissons avec notre environnement.

avril 2014

Vers l’Éducation Nouvelle n°554

L’animation accompagne la vie quotidienne de nombreuses familles, depuis les accueils périscolaires et les centres de vacances de nos enfants jusqu’aux loisirs, au tourisme et aux autres domaines de la vie de tous. Elle connaît également une demande croissante et constante vis-à-vis des personnes âgées, du développement des quartiers, ou de l’intégration sociale.
Bien que les pratiques d’animation et le personnage de l’animateur fassent partie de la culture française, la spécificité de l’animation reste parfois floue pour ce qui est des métiers et des emplois. Pour l’opinion commune, l’animation se résume parfois à une activité de bonne volonté, ou bien à un simple accompagnement d’autres métiers sociaux, éducatifs ou de santé. L’animation a connu ces dernières décennies une augmentation constante des emplois avec une diversification de ces domaines d’intervention. Paradoxalement, cette expansion ne s’accompagne pas d’une reconnaissance des métiers de l’animation ; celle-ci est rarement considérée comme une forme d’intervention spécifique possédant son identité propre. Ce dossier entend participer au débat sur les questions qui traversent le champ de l’animation professionnelle aujourd’hui et qui concernent aussi les Ceméa. Ces questions, quelles sont-elles ? L’animateur est-il toujours un agent de transformation sociale éducative et culturelle de la vie quotidienne des populations (enfants, jeunes, adultes) avec et aux côtés d’autres services-structures de service public ? et à quelles conditions ? Est-ce une fonction et une responsabilité conscientisées, revendiquées par les animateurs eux-même ou une responsabilité attribuée et instrumentalisée ?

avril 2014

Vie Sociale et Traitements n°122

Comment le travail social existe-t-il dans les États de l’Europe ? Quittons la France, avec sa conception laïque de l’action publique s’occupant en direct du bien de tous, pour aller rencontrer d’autres conceptions de l’État et l’État social ayant modelé d’autres formes de mises en œuvre de l’action sociale. Quel est le poids historique et actuel des soubassements religieux ? Des mouvements philanthropiques ? Du patronat chrétien ? Quelle est la place des bénévoles ? Quelle est la place des collectifs, des groupes, des communautés ? Qui décide des pratiques à développer ? Par ailleurs, les coups de boutoir de l’économie libérale sont les mêmes pour tous, et la marchandisation du social est en cours dans le cadre de la politique économique de l’Europe. Comment cela est-il vécu, perçu, analysé, utilisé ?

avril 2014