Les publications

Vie Sociale et Traitements n°139

Le maintien à domicile a le vent en poupe. On le dit peu coûteux, et qu’il permet de préserver les repères des personnes concernées. Et aussi, « les institutions d’accueil sont si mauvaises », et encore : « Qui mieux qu’un parent ou qu’un enfant sait ce qui est bon pour son proche ? » L’idéologie, les représentations ne sont jamais loin de certaines de ces justifications bien peu objectives. Les aidants naturels, même allocataires d’une indemnité d’accompagnement, ne sont-ils pas pris au piège de l’enfermement ? Qu’en est-il de la précarisation et du plaisir au travail des intervenants qui se succèdent au lit de la personne comme à l’hôpital ? Et du statut d’employeur des bénéficiaires et des familles ? Des analyses et des témoignages pour que « rester à la maison » ne rime pas avec aliénation.

juillet 2018

Les cahiers de l’Animation n°102

Présentation : Comme annoncé discrètement sur la couverture, il s’agit en effet du dernier numéro papier mais pas de la fin des Cahiers de l’animation. Une autre mouture va voir le jour, plus contemporaine, plus visuelle, à suivre sur le numérique, petit pincement au cœur sans nul doute mais les temps changent et à l’instar de Jacques Tati dans Playtime, dépassé les surprises nous allons nous enivrer de nouveaux possibles et nous emparer de cette vitrine multimédia pour que retentissent encore et encore les échos de l’univers de l’animation. Mais aujourd’hui, il s’agit de savourer sans modération la chair des textes avant de tourner la page et se faire à l’idée d’un nouveau mo(n)de. À vos yeux et à cet été sur l’écran !
La musique adoucit les mœurs dit-on, elle vient de tous côtés, s’immisce, s’insinue, se glisse dans le silence et naît d’un rien,d’un mouvement, d’un son trouvé par hasard ou au cours d’une recherche minutieuse. L’instrument premier est l’alentour et le corps.
Une formation à l’animation volontaire ou professionnelle, ça se prépare, ça se vit, ça bouscule, ça ouvre des perspectives, ça bouleverse même les équilibres. Il s’y fait des rencontres, s’y déroulent des projets.
Parfois écrire juste pour la beauté du geste. les enfants sont à la fête, ils.elles construisent un village et y deviennent trappeur.e.s. Ils.elles ont des compétences, pratiquent une langue étrangère et font de la poésie, la conjuguant à toutes les saisons.

avril 2018

Dossier des Cahiers de l’animation n°24

Présentation : Nous avons besoin de faire, d’apprendre, de découvrir, de dépasser nos limites, de manger et de boire, de rencontrer des personnes… et nous faisons cela différemment, selon nos envies, nos possibilités, car nous sommes « merveilleusement uniques ». Certaines personnes font face au quotidien à des difficultés qui nécessitent une aide. Nous parlons des personnes en situation de handicap, visible ou invisible. Les Ceméa défendent l’idée que la personne handicapée est avant tout une personne. Une personne qui a le droit comme tout un chacun d’aller en vacances avec les autres et pas seulement dans des « centres spécifiques rien que pour eux ». Alors pourquoi publions-nous un numéro qui leur est consacré ? Malgré la loi de 2005, étape législative importante de la prise en compte des situations de handicap, beaucoup reste encore à faire. Ainsi, dans le domaine de l’animation, si l’inscription en ACM est rendue non discutable d’un point de vue légal, cela ne signifie pas pour autant l’inclusion de la personne handicapée. Réfléchir à la demande inclusive pose les questions de la place des ACM, la préparation spécifique du séjour (rencontre parents, partenaires), la formation des équipes, le projet pédagogique où l’accueil doit être pensé, les adaptations à prévoir : aménagements… Envisager tout ce qui peut être indispensable à « ces personnes » pour un « vivre ensemble » harmonieux. Dans ce dossier, nous proposons quelques réflexions et des témoignages de pratiques qui montrent notre engagement et nos actions concrètes.

avril 2018

Les cahiers de l’Animation n°101

Présentation : En BPJEPS, en stage Bafa, en Auvergne, en Occitanie ou ailleurs, en séjour de vacances, à l’école, c’est chaque fois l’occasion de vivre des nouveautés aux mille éclats. Certaines éblouissent et font changer, d’autres écorchent les habitudes d’un chez soi qui rassure mais fige aussi, et font réfléchir. Pendant les vacances, en formation, au cours de la construction d’une cabane, lors d’une nuit à la belle étoile, d’un jeu effréné, en chantant, en se lavant (toilette rapide ou sous la douche).
Le cahier central : En balade, il peut se passer des tas de choses pour peu que l’on ait les moyens de magnifier l’alentour, pour peu que l’on sache s’arrêter, regarder, glaner sans dénaturer les paysages qui nous entourent et accueillent nos pas.
Nos habitudes d’hygiène nous jouent des tours. Nous qui les pensions être aussi celles de nos copains et copines, mais en collectivité il faut écrire une partition commune, et préparer un cocktail qui ne soit pas Molotov.
La formation, ça remue le corps et l’esprit, ça agite l’idée d’agir, ça sollicite, ça incite, ça invite à se lancer des défis et à les relever sans cesse. et ça installe comme un sentiment d’aventure dans la pensée et dans le geste.

janvier 2018

Vie Sociale et Traitements n°136

Présentation : Ateliers de modelage, de peinture, de décoration, art-thérapie, comédies musicales, spectacles de théâtre et de danse, art brut… L’utilisation éducative et thérapeutique des pratiques culturelles et artistiques ne date pas d’aujourd’hui. Peut-on dire qu’elle change ? N’accorde-t-on pas plus de place aux belles visibilités ponctuelles, coûteuses en argent et en énergie, et moins de moyens pour les activités du quotidien ? Et qui dit création sous-entend que ça peut échapper, que le soignant ou l’éducateur embarqué dans cette aventure doit laisser du mou, du jeu, et y mettre de lui – ou d’elle. Et les compétences attendues, nécessaires, font-elles partie du métier éducatif ou soignant de base, quitte à les renforcer un peu, ou est-ce une affaire de spécialistes ?
Dossier coordonné par Joseph Rouzel

octobre 2017