Les publications

Les Cahiers de l’Animation n°65

La dimension éducative des accueils collectifs de mineurs pendant les temps de loisirs et de vacances reste plus que jamais d’actualité. Les organisateurs d’ACM doivent, dans le contexte socio économique actuel conforter davantage leur ancrage à des valeurs sociales de solidarité d’égalité, de droit au loisir et aux vacances. Ils se doivent de traduire et d’actualiser leurs conceptions éducatives dans de réels projets éducatifs, afin d’exiger des directeurs qu’ils s’impliquent dans l’élaboration d’un projet pédagogique.

janvier 2009

Les Cahiers de l’Animation n°64

Ils sont revenus ! parce que le départ en, séjour de vacances se grave dans les mémoires par le retour. Parce que se confronter à d’autres personnes, d’autres sociétés, d’autres environnements permet de mieux comprendre soi-même, sa société, son environnement. Parce qu’il n’est pas nécessaire d’aller loin pour « voyager ». Parce qu’ensuite on peut toujours repartir dans ses souvenirs. Il faut que le départ en vacances soit un droit pour tous. Et que chacun puisse revenir, pour repartir.

octobre 2008

Les Cahiers de l’Animation n°63

Albert Jacquard disait dans un de ses ouvrages que le but principal de l’éducation, c’est de faire des emmerdeurs ! Nous souscrivons totalement à cette provocation bien moins gratuite qu’elle
le semble.. Mais être un emmerdeur, c’est un long apprentissage ! Nous proposons qu’il puisse se développer dans les lieux et les temps de vacances et de loisirs, au filtre de toutes les décisions que les enfants peuvent, prendre et assumer.
Apprendre à décider. Apprendre à faire son propre choix, en toute conscience. Et cela reste vrai dans toutes les structures, autant en ville qu’à la campagne, autant en séjours de vacances que dans les accueils de jeunes.
Et dans toutes les activités, même les activités physiques… L’apprentissage de la décision devrait être le moteur principal. Au risque d’une citoyenneté enfin dérangeante.

juillet 2008

Les Cahiers de l’Animation n°62

Il est dommage que la lecture partiale de tout ce que porte l’éducation nouvelle ait tendu à vouloir en faire une éducation laxiste. Quels que soient les pédagogues, quelles qu’aient pu être les mises en œuvre, il est toujours question d’un cadre, qui contient, qui sécurise et qui permet. Il faudrait pouvoir en dire autant des cadrages, réglementaires souvent, qui peuvent oublier le caractère unifiant qu’ils devraient porter. Quant aux encadrements… Ils ne peuvent enfermer que les tableaux… Sinon, ils se doivent d’être facteurs de liberté !

avril 2008

Les Cahiers de l’Animation n°61

Il semblerait, à lire ici ou là les pensées virulentes accompagnant l’anniversaire improbable (un quarantenaire ?) de mai 1968, qu’un des griefs principaux tiendrait de l’abandon de toutes les formes d’autorité, surtout des adultes vis-à-vis des enfants, des enseignants vis-à-vis des élèves, des animateurs vis-à-vis des enfants dans leurs loisirs. Mais de quelle autorité parle-t-on ? D’autoritarisme ? D’obéissance aveugle ? De règles choisies ? N’y a-t-il pas de chemin possible entre la soumission et la transgression ? Dans de nombreux lieux, en de nombreux moments sur des temps de vacances, de loisirs, des temps tournés vers de l’accomplissement personnel, nous trouverons en action, du respect de chacun, du respect de tous, dans un cadre précis, précisé, habité. D’autorité.

janvier 2008

Les Cahiers de l’Animation n°60

La campagne de cet été est encore trop proche pour que l’on puisse en tirer des enseignements fiables. Mais quelques évènements, dont certains dramatiques, appellent des commentaires. Ils peuvent aider à resituer les vacances collectives dans un cadre plus large et plus riche qu’une modernité imposée ou subie, qu’il s’agisse d’activités ou d’enjeux éducatifs. Et ces enjeux valent que l’on parle d’animation volontaire, ou d’animation professionnelle.

octobre 2007

Les Cahiers de l’Animation n°59

Ici et ailleurs. Voir le monde d’ici ou le voir d’ailleurs. C’est une posture surprenante, puisqu’il s’agirait du même monde ! Trivialement, aller voir ailleurs, c’est mieux apprendre et comprendre l’ici. Mais c’est aussi s’ouvrir, se comprendre en comprenant l’autre. De tout cela, les vacances sont porteuses. Et les loisirs aussi, l’ailleurs pouvant être à deux pas. Et voir, autre surprise, que le monde est vivant, habité. Qu’il n’est pas qu’images. Que toute action, pour ce qui nous concerne, éducative, contribue à le faire évoluer. Tout cela s’étudie, se dit, s’analyse.

juillet 2007

Les Cahiers de l’Animation n°58

Tout en évoluant, il faut rester vigilant pour que ces évolutions n’aillent pas contre le sens de ce que l’on met en place. C’est vrai pour ce qui est des structures, mais aussi pour les pratiques pédagogiques, et pour le développement des vacances et des loisirs collectifs à l’échelle européenne. Mais c’est dans l’action, dans une analyse des faits, des réalités qu’on mesure ce qui évolue. C’est donc souvent vrai de pratiques quotidiennes, habituelles. Un dicton dit bien se poser une question, c’est déjà cheminer vers la solution. Dont acte.

avril 2007

Les Cahiers de l’Animation n°57

Les Ceméa auront 70 ans cette année. Ils sont nés d’un besoin de former les cadres des colonies de vacances. Ils sont nés d’une idée particulière de l’homme et de son devenir, que l’on retrouvait dans l’éducation nouvelle. Qu’en est-il des centres de vacances, 70 ans après ? Qu’en est-il de l’aventure, sans laquelle il ne peut y avoir d’éducation nouvelle ? Qu’en est-il des enfants et des jeunes qui participent, mais aussi encadrent ? Qu’en est-il du milieu, sans l’appropriation duquel il n’y a pas non plus d’éducation nouvelle ?

janvier 2007

Les Cahiers de l’Animation n°56

Il va être l’heure des bilans de séjours d’été. Il est déjà l’heure des souvenirs. Des bons et des moins bons. Il est temps d’analyser les conséquences de ce qui c’est mis en place, pour améliorer, faire évoluer, et préparer une nouvelle saison de séjours de vacances collectives. Mais, pour tous ceux ont pu partir, d’une façon ou d’une autre, en vacances, ce fut un bel été !

octobre 2006