Tous les articles de Ceméa Publications

Vie Sociale et Traitement n°127

Présentation : La maltraitance institutionnelle ne se réfère pas uniquement aux horreurs régulièrement dénoncées dans les médias. Elle peut se nicher dans les mille petits riens du quotidien qui, si on n’y prend garde, peuvent générer autant de souffrances accumulées.

Si nous avons des outils pour lutter contre le pire, comment lutter contre le quotidien banal qui devient automatique ?

Éviter de fabriquer la maltraitance, c’est pouvoir interroger les pratiques, se référer à des projets, savoir se situer vis-à- vis des usagers… C’est être formé, encadré, contrôlé quelle que soit sa place dans l’organigramme. C’est aussi, pour les institutions et les tutelles, créer les conditions du bien-être pour les personnels : statuts, conditions de travail, évolutions professionnelles, mobilités…

Lutter contre la maltraitance passe par le respect des usagers et de soi-même, plus que par le respect d’un protocole.

Dossier coordonné par Carine Maraquin et Jean-Marie Vauchez

juillet 2015
juillet 2015

Vie Sociale et Traitements n°126

Présentation : Que fait-on dans toutes les institutions qui relèvent du sanitaire, du social, du médico-social, de l’éducatif ?…
Au-delà, ou plutôt au-dessus des fonctions techniques (éduquer, soigner, compenser…), on y accueille des personnes pour, comme on dit, en prendre soin.

Même si cela n’est souvent pas mis en avant dans les missions et les habilitations, voire dans les évaluations, le souci du bien-être de l’autre est une condition préalable qui, faute d’être, peut rendre bien difficiles toutes les autres missions, voire les tenir en échec.
Mais comment prend-on soin de l’autre ?
Comment l’hospitalité ou la bienveillance peuvent-elles être partie prenante des pratiques ?
Cure et care sont proches !
Comment conjugue-t-on cela au présent des pratiques, que ce soit travers des actes quotidiens ou dans l’élaboration des dispositifs d’aide, d’accompagnement ou de soin ?

Dossier coordonné par Marc Ossorguine

avril 2015
avril 2015

Vers l’Éducation Nouvelle n°558

Présentation : Les exactions barbares de janvier, tout comme les récents actes antisémites en Alsace ont ravivé s’il en était besoin l’urgence de mieux comprendre collectivement, et de faire vivre, la laïcité et pour cela de refonder l’école de la République, de redonner une place et des moyens à l’Éducation populaire.

Cette forme d’intervention irradiante, intégrée, peut contribuer à réduire les écarts creusés dans les quartiers et les territoires dits populaires, entre les habitants (plus particulièrement les jeunes) et les valeurs de la République dont ils se sentent et sont exclus.

Cette démarche éducative ne doit pas viser simplement des minorités à rééduquer mais plus globalement l’ensemble de la population pour laquelle l’adhésion aux valeurs de la République n’a pas ou plus d’attrait.

avril 2015
avril 2015

Les cahiers de l’Animation n°90

Présentation : Depuis plusieurs mois, nous avions envisagé de consacrer ce numéro à la littérature de jeunesse. Prédominait le désir de réfléchir à la place du livre et de la lecture dans les structures collectives de loisirs et de vacances, de témoigner et partager nos pratiques : coin lecture, lecture à haute voix, le livre comme point de départ pour d’autres activités : théâtre, marionnettes, fabrication de livres…. L’actualité du début d’année nous a rattrapé, sans ménagement, violemment. Les attentats de janvier dernier, plus particulièrement contre la rédaction de Charlie Hebdo, constituent au-delà des meurtres une atteinte à la liberté d’expression. Ils donnent une autre résonance à ce numéro sur la lecture et nous font mesurer à sa juste valeur le potentiel libérateur et subversif du « lire » et de « l’écrire ».
Le Cahier central propose de nous initier à la technique du kamishibaï. Mais entre les rêves de robinsonnade des animateurs et les appréhensions de jeunes urbains, il y a un pas à franchir qu’il faut savoir accompagner pour que le séjour ne se transforme pas en épreuve..
Partir en camping avec de jeunes urbains peut constituer une véritable aventure.Qui essaie de les comprendre s’aperçoit que leurs mécanismes de fonctionnement sont au moins aussi complexes que ceux du moteur à explosion.Provoquant le déploiement de la personnalité des pratiquants, les jeux, eux aussi, possèdent leur noblesse.
Les évolutions actuelles des pratiques de loisirs, notamment en matière d’activités physiques,. valorisent les prestations encadrées dans des milieux les plus aménagés au détriment des pratiques autonomes.. Même quand des possibilités sont mises en place, à l’image des parcours blancs d’escalade en forêt de Fontainebleau, la pratique est confrontée à de puissants blocages symboliques et sociologiques.

avril 2015

Vie Sociale et Traitements n°125

Présentation : Après le décès de Jean Oury, la psychothérapie institutionnelle a-t-elle un avenir ?

C’est l’occasion de revenir sur les origines de cette pratique révolutionnaire, de s’interroger sur son fonctionnement, et d’analyser l’histoire et les articulations de son proche cousinage avec la pédagogie institutionnelle.

C’est l’occasion de visiter le travail qui se fait aujourd’hui, appuyé sur l’institution et le collectif, en psychiatrie hospitalière et dans la cite, dans les lieux de placement et d’accueil de la protection de l’enfance, de l’urgence sociale et des handicaps, ainsi que dans les centres de formation.

La psychothérapie institutionnelle a un avenir : il nous appartient.

Dossier coordonné par Jean-Pierre Martin et Daniel Terral.

janvier 2015
janvier 2015

Dossier de Vers l’Éducation Nouvelle

Présentation : 1936. Jean Zay est alors ministre de I ‘Éducation nationale et des Beaux-Arts. Une des caractéristiques du système éducatif qu’il déplorait le plus était celle qui occasionnait la perte, pour la République, « de sujets précieux, travailleurs et « doués », qui, faute d’argent, ne pouvaient accéder à des postes où ils auraient pu donner le meilleur d’eux-mêmes». Son grand projet de réforme du système éducatif partait de la conviction que la vertu, les capacités intellectuelles n’étaient pas l’apanage des classes aisées, que la société avait tout à gagner à accorder le maximum de chances à tous, ainsi qu’à former au mieux le plus grand nombre. Il faut aussi replacer son action dans celle du gouvernement du Front populaire, qui avait pour intention d’étendre jusqu’aux « classes laborieuses » une vie bien meilleure. Pour Jean Zay, cela passait par la culture, l’instruction et les loisirs (les « congés payés »). C’est aussi Jean Zay qui arrêtera les procédures engagées visant alors à supprimer l’école du Pioulier de Célestin Freinet.

Dossier spécial présentant les actes de la Journée d’études organisée par les Amis de Jean Zay, sous la direction de Francine Best, Annette Bon et Antoine Prost. Remerciements à Gaëtan Sourice, Responsable du Pôle des archives de la jeunesse et de l’éducation populaire (Pajep), Val de Marne, Emmanuel Laurentin, André Hussenet, qui ont bien voulu être modérateurs des débats.

mars 2015
mars 2015

Les cahiers de l’Animation n°89

Présentation : Jardins partagés, jardins familiaux, jardins d’insertion… On en trouve au pied des immeubles, dans des écoles, des centres de loisirs. À l’initiative de collectifs d’habitants, d’acteurs municipaux ou associatifs, ces jardins rencontrent un écho certain. Sans doute parce qu’ils sont au carrefour de différentes préoccupations prégnantes : le souci de son alimentation, la possibilité d’une auto-production, le besoin de nature, l’occasion d’une activité manuelle de plein air, une activité concrète, une activité individuelle mais inscrite dans le social, qui permet la rencontre et la co-action… Qu’il soit à dominante sociale ou pédagogique, le jardinage est une activité très riche qui, à plus d’un titre, intéresse les animateurs, jardiniers du vivre-ensemble. Des pistes pour une approche sensible, plastique de la promenade, à faire sur site ou au retour à l’atelier. Récolter, prélever, assembler et mettre en valeur des éléments naturels. Garder des traces des paysages par le dessin, relever les textures des matériaux par la prise d’empreintes. Et si les enfants pouvaient s’initier à la grimpe de rochers sans trop de difficultés… et surtout sans matériel ni encadrement particulier ? Des circuits balisés en forêt de Fontainebleau permettent cette découverte Refuge ou bivouac ? Les sessions d’approfondissement Montagne du Bafa sont l’occasion de tenter l’expérience d’une nuitée en montagne. Aventure collective riche, la nuit en refuge et le bivouac en extérieur présentent cependant des enjeux éducatifs différents.

janvier 2015
janvier 2015

Vers l’Éducation Nouvelle n°557

Présentation : En ces temps de fragilisation des politiques publiques de la culture et de résistance contre un certain populisme culturel mis à jour par les dernières élections municipales il y a quelque fierté, pourquoi le cacher, à présenter dans ce dossier deux actions d’envergure se développant dans le champ éducatif et culturel en direction des élèves de collège et de lycées.
Ces deux actions commanditées et confiées par deux Régions aux Ceméa sont la mise en œuvre de clubs théâtre en Ile-de-France et la saison Cart@too en Basse-Normandie.
Deux chantiers dont l’expérience acquise vient enrichir l’enjeu d’expérimenter la pertinence d’une éducation culturelle en s’appuyant sur des pratiques artistiques et des parcours de spectateurs.
Deux chantiers originaux dont la mise en œuvre nécessite un ensemble de compétences pédagogiques, éducatives et artistiques, un cadre logistique, organisationnel, un potentiel humain et financier sans lesquels ces programmes d’actions ne pourraient pas être réalisés.
Deux chantiers qui comme les séjours culturels « Lycéens et apprentis » d’Avignon * parient sur l’éveil que peut provoquer chez des jeunes scolarisés la rencontre avec un spectacle, une équipe artistique.
Ce dossier présente à la fois leur histoire, le développement de leurs activités, les enjeux et problématiques actuels auxquels ils sont confrontés sans oublier leurs perspectives.

Lire l’ouverture du dossier complet

janvier 2015

Vie Sociale et Traitements n°124

Présentation :
La prison existe, et probablement encore pour longtemps.
Créée pour punir, elle est également censée être un lieu de réhabilitation de soi et de prévention des récidives.
C’est ce versant « éducatif » qui la rend supportable pour notre humanité.
Mais on sait ce qu’il en est en réalité : peu de travail socio-éducatif, des soins médicaux largement perfectibles, des conditions de détention indignes…
Alors, comment ceux qui y travaillent supportent-ils d’y intervenir ?
Y a-t-il un travail possible en prison, qui respecte la dignité des personnes privées de liberté ?
Quelles ouvertures y sont possibles, portées par les intervenants du quotidien et par des intervenants associatifs extérieurs à l’institution ?

octobre 2014
octobre 2014

Vie Sociale et Traitements n°123

Présentation : Il y a les situations de mixité interdites, possibles, choisies, réfléchies, imposées… Il y a les approches techniques de la sexualité, réduite aux relations sexuelles : contraception, assistance technique, assistance humaine… Il y a les couples qui se constituent, amour et parfois projets, avec alors la discussion permanente sur la procréation, qui plus est quand on estime que les personnes sont fragiles et qu’on s’interroge sur leurs capacités de décision puis de portage. Il y a l’hyperféminisation des métiers du soin et de l’éducatif, avec à la clé des stéréotypes de genre peu réfléchis et largement reproduits. Derrière tout cela, il y a à la fois le « droit à » pour les usagers, et les risques permanents d’envahissement et de normalisation institutionnelle. À quand une recommandation de bonnes pratiques portant sur la « bonne » sexualité à la charge des institutions ? Les institutions peuvent-elles s’en mêler sans s’emmêler ?
Dossier coordonné par Monique Besse et Jean-Pierre Martin

juillet 2014
juillet 2014