Les publications

Vie Sociale et Traitements n°126

Présentation : Que fait-on dans toutes les institutions qui relèvent du sanitaire, du social, du médico-social, de l’éducatif ?…
Au-delà, ou plutôt au-dessus des fonctions techniques (éduquer, soigner, compenser…), on y accueille des personnes pour, comme on dit, en prendre soin.

Même si cela n’est souvent pas mis en avant dans les missions et les habilitations, voire dans les évaluations, le souci du bien-être de l’autre est une condition préalable qui, faute d’être, peut rendre bien difficiles toutes les autres missions, voire les tenir en échec.
Mais comment prend-on soin de l’autre ?
Comment l’hospitalité ou la bienveillance peuvent-elles être partie prenante des pratiques ?
Cure et care sont proches !
Comment conjugue-t-on cela au présent des pratiques, que ce soit travers des actes quotidiens ou dans l’élaboration des dispositifs d’aide, d’accompagnement ou de soin ?

Dossier coordonné par Marc Ossorguine

avril 2015
avril 2015

Vers l’Éducation Nouvelle n°558

Présentation : Les exactions barbares de janvier, tout comme les récents actes antisémites en Alsace ont ravivé s’il en était besoin l’urgence de mieux comprendre collectivement, et de faire vivre, la laïcité et pour cela de refonder l’école de la République, de redonner une place et des moyens à l’Éducation populaire.

Cette forme d’intervention irradiante, intégrée, peut contribuer à réduire les écarts creusés dans les quartiers et les territoires dits populaires, entre les habitants (plus particulièrement les jeunes) et les valeurs de la République dont ils se sentent et sont exclus.

Cette démarche éducative ne doit pas viser simplement des minorités à rééduquer mais plus globalement l’ensemble de la population pour laquelle l’adhésion aux valeurs de la République n’a pas ou plus d’attrait.

avril 2015
avril 2015

Les cahiers de l’Animation n°90

Présentation : Depuis plusieurs mois, nous avions envisagé de consacrer ce numéro à la littérature de jeunesse. Prédominait le désir de réfléchir à la place du livre et de la lecture dans les structures collectives de loisirs et de vacances, de témoigner et partager nos pratiques : coin lecture, lecture à haute voix, le livre comme point de départ pour d’autres activités : théâtre, marionnettes, fabrication de livres…. L’actualité du début d’année nous a rattrapé, sans ménagement, violemment. Les attentats de janvier dernier, plus particulièrement contre la rédaction de Charlie Hebdo, constituent au-delà des meurtres une atteinte à la liberté d’expression. Ils donnent une autre résonance à ce numéro sur la lecture et nous font mesurer à sa juste valeur le potentiel libérateur et subversif du « lire » et de « l’écrire ».
Le Cahier central propose de nous initier à la technique du kamishibaï. Mais entre les rêves de robinsonnade des animateurs et les appréhensions de jeunes urbains, il y a un pas à franchir qu’il faut savoir accompagner pour que le séjour ne se transforme pas en épreuve..
Partir en camping avec de jeunes urbains peut constituer une véritable aventure.Qui essaie de les comprendre s’aperçoit que leurs mécanismes de fonctionnement sont au moins aussi complexes que ceux du moteur à explosion.Provoquant le déploiement de la personnalité des pratiquants, les jeux, eux aussi, possèdent leur noblesse.
Les évolutions actuelles des pratiques de loisirs, notamment en matière d’activités physiques,. valorisent les prestations encadrées dans des milieux les plus aménagés au détriment des pratiques autonomes.. Même quand des possibilités sont mises en place, à l’image des parcours blancs d’escalade en forêt de Fontainebleau, la pratique est confrontée à de puissants blocages symboliques et sociologiques.

avril 2015

Vie Sociale et Traitements n°125

Présentation : Après le décès de Jean Oury, la psychothérapie institutionnelle a-t-elle un avenir ?

C’est l’occasion de revenir sur les origines de cette pratique révolutionnaire, de s’interroger sur son fonctionnement, et d’analyser l’histoire et les articulations de son proche cousinage avec la pédagogie institutionnelle.

C’est l’occasion de visiter le travail qui se fait aujourd’hui, appuyé sur l’institution et le collectif, en psychiatrie hospitalière et dans la cite, dans les lieux de placement et d’accueil de la protection de l’enfance, de l’urgence sociale et des handicaps, ainsi que dans les centres de formation.

La psychothérapie institutionnelle a un avenir : il nous appartient.

Dossier coordonné par Jean-Pierre Martin et Daniel Terral.

janvier 2015
janvier 2015

Dossier de Vers l’Éducation Nouvelle

Présentation : 1936. Jean Zay est alors ministre de I ‘Éducation nationale et des Beaux-Arts. Une des caractéristiques du système éducatif qu’il déplorait le plus était celle qui occasionnait la perte, pour la République, « de sujets précieux, travailleurs et « doués », qui, faute d’argent, ne pouvaient accéder à des postes où ils auraient pu donner le meilleur d’eux-mêmes». Son grand projet de réforme du système éducatif partait de la conviction que la vertu, les capacités intellectuelles n’étaient pas l’apanage des classes aisées, que la société avait tout à gagner à accorder le maximum de chances à tous, ainsi qu’à former au mieux le plus grand nombre. Il faut aussi replacer son action dans celle du gouvernement du Front populaire, qui avait pour intention d’étendre jusqu’aux « classes laborieuses » une vie bien meilleure. Pour Jean Zay, cela passait par la culture, l’instruction et les loisirs (les « congés payés »). C’est aussi Jean Zay qui arrêtera les procédures engagées visant alors à supprimer l’école du Pioulier de Célestin Freinet.

Dossier spécial présentant les actes de la Journée d’études organisée par les Amis de Jean Zay, sous la direction de Francine Best, Annette Bon et Antoine Prost. Remerciements à Gaëtan Sourice, Responsable du Pôle des archives de la jeunesse et de l’éducation populaire (Pajep), Val de Marne, Emmanuel Laurentin, André Hussenet, qui ont bien voulu être modérateurs des débats.

mars 2015
mars 2015

Les cahiers de l’Animation n°89

Présentation : Jardins partagés, jardins familiaux, jardins d’insertion… On en trouve au pied des immeubles, dans des écoles, des centres de loisirs. À l’initiative de collectifs d’habitants, d’acteurs municipaux ou associatifs, ces jardins rencontrent un écho certain. Sans doute parce qu’ils sont au carrefour de différentes préoccupations prégnantes : le souci de son alimentation, la possibilité d’une auto-production, le besoin de nature, l’occasion d’une activité manuelle de plein air, une activité concrète, une activité individuelle mais inscrite dans le social, qui permet la rencontre et la co-action… Qu’il soit à dominante sociale ou pédagogique, le jardinage est une activité très riche qui, à plus d’un titre, intéresse les animateurs, jardiniers du vivre-ensemble. Des pistes pour une approche sensible, plastique de la promenade, à faire sur site ou au retour à l’atelier. Récolter, prélever, assembler et mettre en valeur des éléments naturels. Garder des traces des paysages par le dessin, relever les textures des matériaux par la prise d’empreintes. Et si les enfants pouvaient s’initier à la grimpe de rochers sans trop de difficultés… et surtout sans matériel ni encadrement particulier ? Des circuits balisés en forêt de Fontainebleau permettent cette découverte Refuge ou bivouac ? Les sessions d’approfondissement Montagne du Bafa sont l’occasion de tenter l’expérience d’une nuitée en montagne. Aventure collective riche, la nuit en refuge et le bivouac en extérieur présentent cependant des enjeux éducatifs différents.

janvier 2015
janvier 2015

Vers l’Éducation Nouvelle n°557

Présentation : En ces temps de fragilisation des politiques publiques de la culture et de résistance contre un certain populisme culturel mis à jour par les dernières élections municipales il y a quelque fierté, pourquoi le cacher, à présenter dans ce dossier deux actions d’envergure se développant dans le champ éducatif et culturel en direction des élèves de collège et de lycées.
Ces deux actions commanditées et confiées par deux Régions aux Ceméa sont la mise en œuvre de clubs théâtre en Ile-de-France et la saison Cart@too en Basse-Normandie.
Deux chantiers dont l’expérience acquise vient enrichir l’enjeu d’expérimenter la pertinence d’une éducation culturelle en s’appuyant sur des pratiques artistiques et des parcours de spectateurs.
Deux chantiers originaux dont la mise en œuvre nécessite un ensemble de compétences pédagogiques, éducatives et artistiques, un cadre logistique, organisationnel, un potentiel humain et financier sans lesquels ces programmes d’actions ne pourraient pas être réalisés.
Deux chantiers qui comme les séjours culturels « Lycéens et apprentis » d’Avignon * parient sur l’éveil que peut provoquer chez des jeunes scolarisés la rencontre avec un spectacle, une équipe artistique.
Ce dossier présente à la fois leur histoire, le développement de leurs activités, les enjeux et problématiques actuels auxquels ils sont confrontés sans oublier leurs perspectives.

Lire l’ouverture du dossier complet

janvier 2015

Les cahiers de l’Animation n°88

Attention une réforme peut en cacher une autre. La réforme des rythmes scolaires, généralisée en cette rentrée scolaire 2014, entraîne des répercussions dans l’ensemble des temps sociaux des enfants, avant et après l’école, tout comme dans l’organisation de la semaine. Ce sont plutôt les temps périscolaires qui ont été au centre des préoccupations des familles, mettant à jour plus encore la demande sociale de garde et faisant peser sur ces temps des exigences contradictoires. Si l’on veut bien s’extraire des urgences du moment et ne pas tirer de bilan trop hâtif des changements à l’œuvre, nous proposons dans ce numéro d’interroger le facteur « temps » comme paramètre déterminant. Comment organiser une certaine continuité éducative pour permettre aux temps de loisirs une existence autonome et riche et pas seulement en creux par rapport au temps scolaire.
L’approche des activités par le seul préalable de la démarche de projet enferme les activités dans un certain formalisme. Les enfants sont pris en otage de projets écrits très savamment mais sans prise directe avec les besoins des participants.
Le cahier central invite à découvrir un projet autour de l’abécédaire mené pendant un an avec des enfants de 7 et 8 ans. Collections, photographies, mises en scène, graphisme, peinture, jeu avec les mots et les phrases, poésie, écriture d’histoires, théâtre… dans un monde vivant de création, jouant entre l’absurde, le rêve et l’ordre.
Découvrir un village de montagne l’été et se laisser surprendre au gré des déambulations par une multitude de découvertes, de rencontres. Être dans cet état de disponibilité qui met les sens à fleur de peau.Enfin, s’arrêter et dessiner ce que l’on voit, chargé de ce que l’on ressent.

octobre 2014

Vers l’Éducation Nouvelle n°556

« Traditionnellement garante de l’accès au savoir pour tous et toutes, l’école d’aujourd’hui est de plus en plus appréhendée comme un pilier de protection sociale, dans la mesure où elle fait face à une prise en charge différenciée de la jeunesse en difficulté. Dans cette optique, le phénomène du décrochage scolaire en est la forme la plus exacerbée puisqu’elle interroge sur sa capacité à maintenir et/ou récupérer les élèves affectés. Pourtant, le décrochage apparaît bien souvent comme le résultat d’un processus nourri par des facteurs internes et externes à l’institution scolaire. En ce sens, « l’école ne peut pas tout » et il est important de rappeler la nécessaire collaboration entre institutions comme l’Éducation nationale, les conseils régionaux et les associations ». Tels étaient les propos d’ouverture du président de l’association territoriale des Ceméa de Picardie d’un colloque national organisé à Amiens, en avril dernier, autour des questions d’innovation comme moyen de lutte contre le décrochage scolaire. Après un travail de recensement des différents dispositifs existants, de réflexion sur les processus multifactoriels à l’œuvre dans cette déscolarisation et de repérage de ressources, d’actions menées et de complémentarités possibles, ce colloque se voulait un temps de valorisation de pratiques, de dispositifs et de structures dans une perspective de mise en avant des complémentarités… tout en les questionnant. Ce dossier propose une série d’articles écrits par plusieurs intervenants du colloque dont les contributions nous permettent de prolonger et de mutualiser ce temps de réflexions. Qu’ils en soient ici remerciés.

octobre 2014

Vie Sociale et Traitements n°124

Présentation :
La prison existe, et probablement encore pour longtemps.
Créée pour punir, elle est également censée être un lieu de réhabilitation de soi et de prévention des récidives.
C’est ce versant « éducatif » qui la rend supportable pour notre humanité.
Mais on sait ce qu’il en est en réalité : peu de travail socio-éducatif, des soins médicaux largement perfectibles, des conditions de détention indignes…
Alors, comment ceux qui y travaillent supportent-ils d’y intervenir ?
Y a-t-il un travail possible en prison, qui respecte la dignité des personnes privées de liberté ?
Quelles ouvertures y sont possibles, portées par les intervenants du quotidien et par des intervenants associatifs extérieurs à l’institution ?

octobre 2014
octobre 2014